Définitions

Accident vasculaire cérébral (AVC)
Un accident vasculaire cérébral, anciennement appelé attaque cérébrale, est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire causé par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau.
Les symptômes peuvent être très variés d'un cas à l'autre selon la nature de l'AVC (ischémique ou hémorragique), l'endroit et la taille de la lésion cérébrale. Ces symptômes apparaissent très rapidement (en quelques secondes), peuvent disparaître aussitôt ou en quelques heures (on parle alors d'AIT) ou au contraire persister plus longtemps.
Dans les pays occidentaux, un individu sur 600 est atteint d'un accident vasculaire cérébral chaque année (120 000 en France). 80 % d'entre eux sont des ischémies et 20 % des hémorragies. La probabilité de faire un AVC ischémique augmente avec l'âge tandis que la probabilité de faire un AVC hémorragique est indépendante de l'âge.
Block and box test
Test de dextérité manuelle standardisé et chronométré consistant à transférer le maximum de cubes de bois d’un côté à l’autre d’une boîte en bois et un temps donné..
Clonus
Il s’agit d’une série de contractions musculaires rythmiques et involontaires. Contrairement aux mouvements anormaux, elles ne surviennent pas spontanémént, et sont généralement déclenchées par un test de réflexe ou une tentative d’étirement brusque d’un muscle spastique. Elles cessent dès l’arrêt de l’étirement.
Co-contraction
Recrutement inaproprié d’un muscle lors de l’activation du muscle antagoniste (c.a.d produisant le mouvement opposé). Exemple: la co-contraction du triceps lors de l’activation du biceps empêche la flexion du coude.
Hémiplegie
Paralysie de l’hémicorps (bras et jambe)
Infirmité Motrice Cérébrale (IMC)
Ancienne dénomination de la paralysie cérébrale.
Lésion du motoneurone supérieur
Lésion du motoneurone supérieurC’est une lésion du système nerveux au-dessus de la corne antérieure de la moelle, par opposition aux lésions du motoneurone inférieur, qui touchent les fibres nerveuses allant de la corne antérieure aux muscles concernés.
Ces fibres transmettent l’influx nerveux pour la commande volontaire des muscles des membres. Elles prennent leur origine dans le cortex cérébral, traversent la moelle d’un côté à l’autre (décussation), et se rendent à la corne antérieure où elles sont rejointes par les fibres du motoneurone inférieur.
Mouvements anormaux
 Ce sont des mouvements involontaires et incontrolables, qui peuvent survenir à tout moment (au repos ou à l’activité). Chez les patients spastiques, on rencontre essentiellement:
  • la dystonie, faite de contractions musculaires soutenues et involontaires impliquant un ou plusieurs groupes de muscles agonistes et antagonistes. Elle parasite souvent le mouvement volontaire, et semble due à un défaut de coordination motrice (absence d’inhibition réciproque des muscles agonistes / antagonistes). Elle peut provoquer des postures anormales, par exemple au niveau de la main une déviation ulnaire du poignet, et une position des doigts en extension lorsque le poignet est fléchi. Quand elle est importante, elle contrindique la chirurgie.
  • la chorée, caractérisée par des mouvements brusques et irréguliers, de courte durée, de tout ou partie du corps.
  • l’athétose, faite de mouvements incoordonnés, lents et sinueux, reptatoires (ressemblant aux mouvements d'un reptile) des membres surtout, du tronc et du visage parfois; elle peut être quasi permanente, ne cédant que pendant le sommeil.
Muscle agoniste / antagoniste
Lorsqu'un muscle travaille, le muscle opposé ne travaille pas, sinon il empêcherait le mouvement de se produire. Le muscle agoniste est celui qui se contracte, le muscle antagoniste est celui qui se met au repos en réaction à cette contraction. Ainsi, chaque muscle possède son muscle antagoniste.
Par exemple, le biceps est antagoniste du triceps, et les muscles extenseurs du poignet sont antagonistes des fléchisseurs du poignet.
Muscles pronateurs / supinateurs
Ce sont les muscles qui permettent, quand le coude est fléchi, de tourner la paume de la main vers le bas (pronator teres, et pronator quadratus), par opposition aux muscles supinateurs qui la tournent vers le haut (supinator).
Nerf moteur
Branche nerveuse pénétrant dans le muscle , et responsable de la contraction musculaire. Chaque muscle possède un ou plusieurs nerfs moteurs propres.
Nine hole peg test
Test de dextérité manuelle fine, standardisé et chronométré, consistant à prendre des petits cylindres de bois et à les insérer dans les orifices correspondants sur une tablette.
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Paralysie cérébrale (PC)
La paralysie cérébrale résulte de lésions survenues sur le cerveau en développement du fœtus ou du nourrisson. Ces lésions, non progressives, provoquent un ensemble de troubles permanents du mouvement et de la posture, responsables de déformations et de limitation d’activités.
Selon la plus récente définition collective internationale (Rosenbaum et coll., 2007), il s’agit d’un “groupe de troubles permanents du développement du mouvement et de la posture, responsables de limitations d'activité, imputables à des évènements ou atteintes non progressives survenus sur le cerveau en développement du fœtus ou du nourrisson. Les troubles moteurs de la paralysie cérébrale sont souvent accompagnés de troubles sensoriels, perceptifs, cognitifs, de la communication et du comportement, par une épilepsie et par des problèmes musculo-squelettiques secondaires".
Quadriplégie
Paralysie des quatre membres
Réflexe d’étirement
Le réflexe d’étirement, ou réflexe “ostéo-tendineux” ou “myotatique”, est la contraction réflexe d'un muscle déclenchée en réponse à un étirement non sollicité.
Il est recherché systématiquement par le médecin au cours de l'examen neurologique.
Le plus connu est le réflexe rotulien: genou fléchi et muscles de la cuisse relâchés, la percussion du ligament rotulien entraîne l'extension de la jambe par contraction réflexe du quadriceps.
Les réflexes sont exacerbés en cas de lésion du cerveau ou de la moelle, et en particulier dans la spasticité.
Tonus musculaire
Le tonus musculaire est l’état permanent de tension qui s’exerce sur les muscles afin de s’opposer à l’action de la gravité sur le corps humain. Il est indispensable pour se maintenir en équilibre au repos, mais aussi pour se mettre en mouvement.
L’hypertonie est une augmentation du tonus; elle se présente sous deux formes : la rigidité qui se produit lors d’une atteinte du système extra-pyramidal (ex. Parkinson) et la spasticité qui se rencontre lors d’une atteinte du système pyramidal (lésion du cerveau ou de la moelle).